Balade Street Art à Saint-Paul
Que vous soyez fan de graffiti ou non, si vous êtes sensible à l’art, ces balades organisées par l’Office de Tourisme Ouest vont vous plonger dans le Street Art à la Réunion. Artistes locaux et métropolitains, aujourd’hui le Street Art n’est plus seulement une affaire d’initiés !
Qu’est-ce qu’un Zarlor ?
Zarlor est un mot créole qui signifie « trésor » !
Ici, les Zarlor sont des activités et des bons plans (visites guidées, activités sportives ou culturelles…) proposés par l’Office de Tourisme de l’Ouest pour découvrir ou ré-decouvrir l’Ouest de l’île de la Réunion.
Petit déjeuner sur le front de mer
Alors non, ça ne commence pas par le petit déjeuner. Mais ayant rendez-vous à 9h au débarcadère de Saint-Paul sur le Front de Mer, ça donne envie d’arriver plus tôt pour se poser en terrasse boire un café.
Heureusement, on finira l’activité par une petite collation face à la mer, super cadre ! On rejoint donc Ti Mat, notre guide – éclaireur de l’Ouest – pour la matinée. Pas loin de l’endroit où se déroule le célèbre marché de Saint-Paul tous les vendredis !
L’origine du Street Art
Une fois le groupe au complet, on commence cette balade par un petit peu de contexte. Quelle est l’origine du graff, graffiti (au pluriel) en italien ?
Cela remonte à la nuit des temps… à la préhistoire avec les grottes de Lasco, à Pompéi où étaient inscrits des tarifs sur le mur, mais aussi des messages d’amour, ou politiques… retranscrits avec les moyens du bord.
Paris sous les bombes !
Rien à voir avec la guerre, hein, on est des pacifistes, nous ! On parle ici de la bombe de peinture arrivée avec l’essor de l’industrie automobile dans les années 60. Le graff « moderne » explose… non pas à Paris, mais à New York, sur les rames de métro ! Dans un 1er temps pas forcément très esthétique c’est sûr, puisqu’il s’agissait le plus souvent de « tags » pour apposer son « blaze » (pseudonyme) un peu partout.
C’est au fur et à mesure du temps, des graffeurs et de l’évolution des techniques que le graffiti s’est sophistiqué et est devenu « cool ». Les municipalités font même aujourd’hui appel à des artistes pour embellir leurs bâtiments et moderniser leurs villes.
Musée à ciel ouvert
Maintenant qu’on a tous appris les bases, c’est parti pour la visite dans Saint-Paul, un vrai musée à ciel ouvert. Sans vous dévoiler toute la sortie en A à Z, on commence pas loin de là, vers la mairie. C’est ici que Ti Mat va introduire la balade avec la belle citation latine qui trône à l’entrée de l’hôtel de ville « Florebo quocumque ferar », on vous laissera trouver la traduction !
Puis au fur et à mesure des coins de rue, on va découvrir ou redécouvrir des graffs plus beaux, étonnants ou farfelus les uns que les autres. Entre les différentes collaborations d’artistes, de la Réunion, de Paris ou d’ailleurs, Ti Mat nous explique différentes techniques de graff. Bombe, rouleau, pinceau, collage, pochoir, de vraies techniques d’art plastique.
On triche un peu ou pas ?
Bon, on doit l’avouer, avec Romain, on n’est pas complètement novices, donc on connait parfois la réponse aux questions de Ti Mat. Déjà, on a eu plusieurs fois l’occasion d’attraper des bombes de peinture, jeunes, ou moins jeunes. On a également assisté à pas mal d’expos à Paris lors de nos études et on connait aussi quelques graffeurs locaux. Des gens de notre âge, de l’école ou de l’époque où j’étais aux beaux-arts au Port. Kid Kréol et Boogie, OneShoz, Mumushick, Paulinette… un super cru de la scène locale. C’est la classe de faire cette balade Street Art et se faire expliquer les œuvres des copains ! Big Up !
Et les graffs… porteurs de messages ?
Et oui, en plus d’être beaux (ça dépend desquels et des goûts bien sûr !!!), les graffs ont parfois des messages à faire passer. Politique, écologique, féministe… n’hésitez pas à vous pencher sur certains d’entre eux pour en comprendre le sens caché !
Comme par exemple l’œuvre « L’atlas » des graffeurs Ceet et Abeil One et son panda géant qui porte un globe fait de mini poules super mignonnes et très colorées.
Ou encore « Le chien noir » de Jean Marc Lacaze et toutes ses références qui semblent être à la fois tirées de la Bible, de l’Égypte, du tarot… un vrai mélange de mythologies.
Mais on ne va pas tout vous expliquer… On vous laisse le soin de demander tout ça à Ti Mat lors de votre balade Street Art !
Une ptite faim après la balade Street Art ?
Ca fait déjà près de 2h qu’on se balade en ville à la recherche des œuvres cachées sur les murs ! De retour au débarcadère où se trouvent quelques magnifiques œuvres qu’on a vu se réaliser en live lors du Festival Réunion Métis qu’on recommande chaudement d’ailleurs, Ti Mat nous propose une petite tisane maison et une délicieuse tranche de brioche (au géranium hummm…) face à la mer. Une douce façon de clôturer cette jolie balade dans Saint-Paul.
Pour ceux qui veulent pousser plus loin la découverte, l’office de tourisme propose également une balade Street Art en vélo électrique dans la ville du Port. De note côté, on va guetter les prochaines dates, à bon entendeur, salut.
Infos Pratiques :
Ce Zarlor « Balade Street Art » à pied à Saint-Paul comprend la visite de 2h avec Ti Mat, guide de l’Office de Tourisme et la collation (brioche et tisane froide). Elle démarre à 9h devant le débarcadère.
Le tarif est de 11€ par personne.
Pour tous les détails sur la sortie et réserver votre Zarlor Balade Street Art, c’est sur le site de l’Office de Tourisme Ouest.
Pensez à prendre des baskets et de l’eau, crème solaire et casquette au cas où.
Et pour retrouver toutes nos activités à la Réunion, c’est par ici !
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